La Très Sainte Trinosophie
par le
Comte de Saint-Germain
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português com comentário de Manly P. Hall
Section I
C’EST
dans l’azile des criminels dans les cachots de
l’Inquisition, que votre ami trace ces lignes qui
doivent servir à votre instruction. En
songeant aux avantages inapréciables que doit vous
procurer cet écrit de l’amitié, je sens
s’adoucir les horreurs d’une captivité aussi
longue que peu méritée . . . j’ai du plaisir à
penser qu’environné de gardes, chargé de fers,
un esclave peut encore élever son ami au dessus des
puissants, des monarques qui gouvernent ce lieu
d’éxil.
Vous
allez pénétrer mon chèr Philochate dans le
sanctuaire des sciences sublimes, ma main va lever
pour vous le voile impénétrable qui derobe aux
yeux du vulguaire, le tabernacle, le sanctuaire ou
l’éternel déposa les secrets de la nature,
secrets qu’il reserve pour quelques êtres
privilégiés, pour les Elus que sa toute puissance
créat pour VOIR pour planer à sa suite dans
l’immensité de sa Gloire, et détourner sur
l’espèce humaine un des Rayons qui brillent au
tour de son Throne d’or.
Puisse
l’exemple de votre ami être pour vous une leçon
salutaire et je bénirai les longues années
d’épreuves que les méchans m’ont fait subir.
Deux
écueuils également dangereux se présenteront sans
cesse sur vos pas l’un outrageroit les droits
sacrés de chaque individu c’est l’Abus du
pouvoir que DIEU vous auroit confié, l’autre
causeroit votre perte c’est L’Indiscrétion . .
. tous deux sont nés d’une même mère, tous deux
doivent l’existence à l’Orgueil, la foiblesse
humaine les allaita, ils sont aveugles, leur mère
les conduit, par son secours ces deux Monstres, vont
porter leur soufle impur jusque dans les coeurs des
ELUS du très haut malheur à celui qui abuser-oit
des dons du ciel pour servir ses passions la main
toute puissante qui lui soumit les Elemens, le
briseroit comme un foible Roseau une éternité de
tour-mens pourrait . . . à peine expier son crime
les Esprits Infernaux souriroient avec dédain aux
pleurs de l’être dont la voix menaçante les fit
si souvent trembler au sein de leurs abimes de feu.
Ce
n’est pas pour vous . . . Philochate que
j’esquisse ce tableau Effrayant, l’ami de
l’humanité ne deviendra jamais son persécuteur .
. . mais l’Indiscretion mon fils ce besoin
impérieux d’inspirer l’étonnement,
l’admiration, voila le précipice que je redoute
pour vous, DIEU laisse aux hommes le soin de punir
le ministre imprudent qui permet à l’oeuil du
Prophâne de pénétrer dans le sanctuaire
mystérieux; Ô Philochate que mes malheurs soient
sans cesse présens à votre esprit, & moi aussi
j’ai connu le bonheur, comblé des bienfaits u
ciel . . . entouré d’une puissance telle que
l’entendement humain ne peut la concevoir . . .
commandant aux génies qui dirigent le monde,
heureux du bonheur que je faisais naître, je
goutais au sein d’une famille adorée la
félicité que l’Eternel accorde à ses enfans
chéris . . . un instant à tout détruit, j’ai
parlé et tout s’est évanoui comme un nuage, ô
mon fils ne suivez pas mes traces. . .qu’un vain
désir de briller aux yeux du monde ne cause pas
aussi votre perte . . . pensez à moi . . . c’est
dans un cachot, le corps brisé par les tortures que
votre ami vous écrit; Philocate réfléchissez que
la main qui trace ces caracteres porte l’empreinte
des fers qui l’accablent . . . Dieu m’a puni,
mais quai-je fait aux hommes cruels qui me
persécutent? Quel droit ont ils pour interroger le
ministre de l’Eternel? ils me demandent quelles
sont les preuves de ma 'mission, mes témoins sont
des prodiges, mes deffensseurs mes vertus, une vie
intacte, un coeur pur, que dis-je ai-je encore le
droit de me plaindre, j’ai parlé le tres haut ma
livré sans force et sans puissance aux fureurs de
lavare fanatisme, le bras qui jadis pouvoit
renverser une armée, peut à peine aujourd’hui
soulever les chaines qui l’appesantisent.
Je mégare je dois rendre grace a l’éternelle Justice . . . le dieu vengeur à pardonné à son enfant repentant un esprit Aerien à franchit les murs qui me séparent du monde; resplendissant de lumiere, il s’est présenté devant moi il a fixé le terme de ma captivité . . . dans deux ans mes malheurs finiront mes bourreaux en entrant dans mon cachot le trouveront désert et bientot purifié par les 4 élémens . . . pur comme le génie du feu je reprendrai le rang glorieux ou la bonté Divine ma élevé mais combien ce terme est encore éloigné combien deux années parois-sent longues à celui qui les passe dans les souffrances, dans les humiliations, non contens de me faire souffrir les supplices les plus horribles mes persécuteurs ont employé pour me tourmenter des moyens plus surs plus odieux encore, ils ont appellé l’infamie sur ma tête, ils ont fait de mon nom un objet d’opprobre, les enfants des hommes reculent avec effroi quand le hazard les a fait approcher des murs de ma prison, ils craignent qu’une vapeur mortelle ne s’échappe par louverture etroite qui laisse passer comme a regret un rayon de lumière dans mon cachot. Ô Philocate . . . c’est la le coup le plus cruel dont ils pouvoient m’accabler . . .
Jignore
encore si je pourrai vous faire parvenir cet ouvrage
. . . Je juge des difficultés que j’eprouverai
pour le faire sortir de ce lieu de tourmens, par
celles qu’il a fallu vaincre pour le terminer,
privé de tout secours jai moi même composé les
agens qui métaient nécessaires. Le feu de ma lampe
quelques pièces de monnaies et peu de subsubstances
chimiques échappées aux regards scrutateurs de mes
bourreaux ont produit les couleurs qui ornent ce
fruit des loisirs d’un prisonnier.
Profitez
des instructions de votre malheureux ami. elles sont
tellement claires qu’il seroit a craindre que cet
écrit tombat en dautres mains que les votres . . .
souvenez vous seulement que tout doit vous servir .
. . une ligne mal expliquée un caractere oublié,
vous empêcheroient de lever le voile que la main du
créateur à posé Sur le Sphinx.
Adieu
Philocate ne me plaignez pas la clemence de
l’Eternel égale sa justice. àla premiere
assemblée mystérieuse vous reverez votre ami. Je
vous salue en Dieu, bientôt je donnerai le baiser
de paix à mon frère.
Section II
Grafik zu Kapitel 2
L étoit nuit la lune cachée par des nuages sombres ne jettoit qu’une lueur incertaine sur les blocs de lave qui environnent la Solfatara, la tête couverte du voile de Lin, tenant dans mes mains le rameau d’or je m’avançais sans crainte vèrs le lieu ou javois reçu l’ordre de passer la nuit. Errant sur un sable brûlant je le sentois a chaque instant s’affaisser sous mes pas les nuages s’ammoncelaient . . . sur ma tête, l’éclair sillonnait la nue, et donnait une teinte sanglante aux flammes du volcan . . . Enfin j’arrive, je trouve un autel de fer j’y place le rameau mysteriéux . . . Je prononce les mots redoutables . . . à l’instant la terre tremble sous mes pieds le tonnerre éclate . . . les mugissements du Vésuve répondent à ces coups redoublés ses feux se joignent aux feux de la foudre . . . les coeurs des Genies s’élevent dans les airs et font répéter aux échos les louanges du créateur . . . la branche consacrée que j’avais placé sur l’autel triangulaire s’enflâme tout à coup une épaisse fumée m’environne, je cesse de voir, plongé dans les ténebres je crus descendre dans un abime, Jignore combien de temps je restai dans cètte situation mais en ouvrant les yeux, je cherchai vainement les objets qui m’entouraient quelquetems auparavant; l’autel le Vésuve la campagne de Naples avoient fui loin de mes yeux j’étois dans un vaste souterrain, seul, éloigné du monde entier . . . près de moi était une robe longue, blanche, son tissu délié me sembla composé de fil de lin, sur une masse de granit etait posée une lampe de cuivre au dessus une table noire chargée de caracteres grecs m’indiquaient la route que je devois suivre je pris la lampe et après avoir revetu la robe je m’engageai dans un chemin étroit dont les parois étaient revetus de marbre noir . . . Il avait trois mille de longueur, mes pas retentissaient d’une maniere effrayante sous ces voutes silencieuses enfin je trouvai une porte elle conduisait à des dégrés, je les descendis . . . après avoir marché longtems je crus appercevoir une lueur errante devant moi je cachai ma lampe je fixai mes yeux sur l’objet que j’entre, voyais il se dissipa s’évanouit comme une ombre.
Sans reproches sur le passé sans crainte sur l’avenir je continuai ma route elle devenait de plus en plus penible . . . toujours engagé dans des galeries composées de quartiers de pierres noires . . . je n’osais fixer le terme de mon voyage souterrain enfin après une marche immense, jarrivai à une place quarrée: une porte souvrait au milieu de chacune de ses quatre faces elles étaient de couleur différente et placée chacune à l’un des quatre points cardinaux, j’entrai par celle du septentrion elle étoit noire, celle qui me faisoit face étoit rouge, la porte de l’orient étoit bleue, celle qui lui etait opposée etait d’une blancheur éclatante . . au centre de cette salle était une masse quarrée, une étoile de cristal brillait sur son milieu. On voyait une peinture sur la face septentrionale elle représentait une femme nue jusqu’a la ceinture, une draperie noire lui tomboit sur les genoux deux bandes d’argent ornaient son vêtement, dans sa main était une baguette, elle la posoit sur le front d’un homme placé vis-à-vis d’elle. une table terminée par un seul pied était entre eux deux sur la table était une coupe et un fer de lance, Une flame soudaine s’élevait de terre. et sembloit se diriger vers l’homme une inscription expliquait le sujet de cette peinture. Une autre m’indiquait les moyens que je devois employer pour sortir de cette salle.
Je voulus me retirer après avoir considéré le tableau et l’étoile, jallais entrer dans la porte rouge quand tournant sur ses gonds avec un bruit épouvantable elle se referma devant moi, je voulois tenter la même épreuve sur celle que décoroit la couleur de ciel, elle ne se ferma point mais un bruit soudain me fit détourner la tête, je vis l’étoile sagiter, elle se détache, roule et se plonge rapidement dans l’ouverture de la porte blanche, je la suivis aussitôt.
Section III
Grafik zu Kapitel 3
UN
vent impétueux s’éleva jeus peine a conserver ma
lampe allumée enfin un perron de marbre blanc
s’offrit à ma vue j’y montai par neuf marches
arrivé à la derniere j’apperçus une immense
étendue d’eau; des torrens impétueux se
faisaient entendre à ma droite, à gauche une pluie
froide mellée de masses de grêle tombait près de
moi je considérais cètte sçene majestueuse quand
l’étoile qui m’avait guidé sur le perron et
qui se balançait lentement sur ma tête se plongea
dans le gouffre je crus lire les ordres du très
haut je me precipitai au milieu des vagues une main
invisible saisit ma lampe et la posa sur le sommet
de ma tête. Je fendis l’onde écumeuse et
m’efforçai de gagner le point opposé à celui
dont j’étois parti, enfin je vis à l’horison
une foible clarté, je me hatai, jétois au milieu
des eaux et la sueur couvroit mon visage, je
mépuisais en vains efforts la rive que je pouvois
à peine appercevoir sembloit fuir devant moi à
mesure que j’avançais, mes forces
m’abandonnaient, je ne craignois pas de mourir,
mais de mourir sans être illuminé . . . je perdis
courage et levant vèrs la voute mes yeux baignés
de pleurs. Je
m’écriai "Judica judicium meum et redime me,
propter eloquium tuum vivifica me," à peine
pouvois-je agiter mes membres fatigués
j’enfonçais de plus en plus quand j’apperçus
près de moi une barque, un homme couvert de riches
habits, la conduisoit, je remarquai que la proue
etoit tournée vèrs la rive que j’avois quitté,
il s’approcha, une couronne d’or brillait sur
son front vade me cum me dit-il, mecum principium in
terris, instruam te in via hac qua gradueras. Je lui
répondis à l’instant bonum est sperare in Domino
quam considere in principibus . . . à l’instant
la barque et le monarque s’abimerent dans le
fleuve une force nouvelle sembla couler dans mes
veines je parvins à gagner le bût de mes fatigues,
je me trouvai sur un rivage semé de sable vert. Un
mur d’argent étoit devant moi deux lames de
marbre rouge étaient incrustées dans son
épaisseur, j’approchai l’une était chargé de
caracteres sacrés sur l’autre étoit gravée une
ligne de lettres grecques entre les deux lames etait
un cercle de fer deux lions, l’un rouge et
l’autre noir, reposaient sur des nuages et
semblaient garder une couronne d’or placée au
dessus deux, on voyoit encore près du cercle un arc
et deux fleches je lus quelques caracteres écrits
sur les flancs d’un des lions. à peine avais-je
observé ces différens emblêmes, qu’ils
disparurent avec la muraille qui les contenait.
Section IV
Grafik zu Kapitel 4
A sa place un lac de feu se présenta devant moi, le soufre et le bitume roulaient leurs flots enflammés je frémis, une voix éclatante m’ordonna de traverser ces flammes, j’obeis et les flammes semblerent avoir perdu leur activité longtems je marchai au milieu de l’incendie, arrivé dans un espace circulaire, je contemplai le pompeux spectacle dont la bonté du ciel daignait me faire jouir.
Quarante colonnes de feu décoraient la salle dans laqu’elle je me trouvois un coté des colonnes brilloit d’un feu blanc et vif, l’autre sembloit dans l’ombre une flamme noirâtre le couvrait; au centre de ce lieu s’elevait un autel en forme de serpent, un or verd embel, lissoit son écaille diaprée sur la qu’elle se réflettaient les flammes qui l’environ, naient, ses yeux semblaient des rubis, une inscription argentée etait posée près de lui. Une riche épée était plantée en terre près du serpent, une coupe reposoit sur sa tête . . . J’entendis le coeur des esprits célestes, une voix me dit le terme be tes travaux approche, prends le glaive, frappe le serpent.
Je tirai l’épée de son fourreau et m’approchant de l’autel je pris la coupe d’une main et de l’autre je portai un coup terrible sur le col du serpent, l’épée rebondit, le coup raisonna comme si javois frappé une cloche d’airain, à peine avois-je obéi a la voix que l’autel disparût les colonnes se perdirent dans l’immensité, le son que j’avois entendu en frappant l’autel se répéta comme si mille coups etaient frappés en même temps, une main me saisit par les cheveux et m’éleva vers la voute, elle souvrit pour me livrer passage, des vains fantômes se présenterent devant moi, des Hydres, des Lamies m’entourerent de serpens, la vue de l’epée que je tenois à la main écarta cette foule immonde comme les premiers rayons du jour dissipent les songes frêles enfans de la nuit. Après être monté par une ligne perpendiculaire à travers les couches qui composent les parrois du globe. Je revis la lumière du Jour.
Section V
Grafik
zu Kapitel 5
A
PEINE étais-je parvenu à la surface de la terre,
que mon conducteur invisible m’entraina plus
rapidement encore, la vélocité avec laqu’, elle
nous parcourions les espaces aeriens ne peut être
comparée à rien qu’a elle même; en un instant
j’eus perdu de vue les plaines sur les qu’elles
je dominais . . . j’avais observé avec
étonnement, que j’étais sorti du sein de la
terre loin des campagnes de Naples une plaine
déserte quelques masses triangulaires étaient les
seuls objets que j’eusse apperçu. Bientot malgré
les épreuves que j’avois subies, une nouvelle
terreur vint m’assaillir, la terre ne me semblait
plus qu’un nuage confus, j’étois élevé à une
hauteur immense mon guide invisible m’abandonna je
redescendis pendant un assez long tems je roulai
dans l’espace; déja la terre se deployait a mes
regards troublés . . . je pouvois calculer combien
de minutes se passeraient avant que j’aille me
briser contre un rocher. Bientot prompt comme la
pensée mon conducteur se précipe après moi il me
reprend m’enleve encore une fois, il me laisse
retomber, enfin il m’eleve avec lui à une
distance incommensurable, je voyois des globes
rouler autour de moi, des terres graviter à mes
peids tout à coup le genie qui me portois me touche
les yeux, je perdis le sentiment. J’ignore combien
de temps je passai en cet etat, à mon reveil je me
trouvai couché sur un riche coussin, des fleurs des
aromates, embaumaient l’air que je respirais . . .
Une robe bleu semée d’étoiles d’or avoit
remplacé le vetement de lin. vis-à-vis de moi
était un autel Jaune. un feu pûr s’en exallait
sans qu’aucune autre substance que l’autel même
l’alimentat. Des caracteres noirs etaient gravés
sur sa baze. Auprès etoit un flambeau allumé qui
brilloit comme le soleil, au dessus etoit un oiseau
dont les pieds etaient noirs, le corps d’argent;
la tête rouge les ailes noires et Le Col d’or. Il
s’agitait sans cesse mais sans faire usage de ses
ailes. Il ne pouvoit voler que lorsqu’il se
trouvoit au milieu des flammes. dans son bec etoit
une branche verte
son
nom est
hâkim
celui de l’autel est
hallâdj
l’autel, l’oiseau et le flambeau sont le simbole de tout, rien ne peut être fait sans eux, eux même sont tout ce qui est bon et grand.
le
flambeau se nomme
Majûsî
Quatre inscriptions entouraient ces différents emblêmes.
Section VI
Grafik
zu Kapitel 6
Je
me détournai et j’apperçus un palais immense, sa
baze reposoit sur des nuages, des marbres
composaient sa masse; sa forme étoit triangulaire
quatre étages de colonnes s’élevaient les uns
sur les autres. Une boule dorée terminoit cet
édifice le premier rang de colonne étoit blanc, le
second noir, le troisieme verd le dernier etoit
d’un rouge brillant, je voulus après avoir
admiré cet ouvrage des artistes éternels retourner
au lieu où etoient l’autel, l’Oiseau et le
flambeau, je voulois encore les observer ils
étoient disparus, je les cherchois des yeux quand
les portes du palais s’ouvrirent, un vieillard
vénérable en sortit, sa robe etoit semblable à la
mienne excepté qu’un soleil doré brilloit sur sa
poitrine sa main droite tenoit une branche verte,
l’autre soutenoit un encensoir, une chaine de bois
etoit attachée à son col une thiare pointue comme
celle de Zoroastre couvroit sa tête blanchie il
s’approcha de moi; le sourire de la bienveillance
erroit sur ses levres, Adore Dieu me dit-il en
langue Persane, c’est lui qui ta soutenu dans les
épreuves son esprit étoit avec toi, mon fils,tu as
laissé fuir l’occasion tu pouvais à l’instant
saisir
l’oiseau
Hakîm
le flambeau,
Majûsî
et l’autel
Hallâdj
tu serois serois devenu à la fois Autel, Oiseau et Flambeau. Il faut à présent pour parvenir au lieu le plus secret du Palais des sciences sublimes que tu en parcours tous les détours. viens . . . Je dois avant tout te présenter à mes frères. Il me prit la main et m’introduisit dans une vaste salle.
Des yeux vulgaires ne peuvent concevoir la forme et la richesse des orne-mens qui l’embellissoient trois cent soixante colonnes l’entouraient de toutes parts, au plafond étoit une croix rouge, blanche, bleue et noire. un anneau d’or la soutenoit. Au centre de la salle étoit un autel triangulaire composé des quatre élemens sur ses trois points étaient posés l’oiseau, l’autel et le flambeau. Ils ont changé de nom me dit mon guide, ici on nomme l’oiseau
aspirna
l’autel
Kabena
et le flambeau
Gophrit
la salle est appellée
Hajalah
l’autel triangulaire
Athanor
Autour de l’autel etaient placés quatre-vingt-un Thrônes; on montait à chacun par neuf marches de hauteur inégale; des housses rouges les couvraient.
Pendant que j’examinois les thrônes, le son d’une trompette se fit entendre: a ce bruit les portes de la salle
Hajalah
tournerent sur leurs gonds pour laisser
passer soix an t ed i xn e u f personnes, toutes
vetues comme mon conducteur. Elles s’approcherent
lentement et s’assirent sur les thrônes, mon
guide se tint de bout auprès de moi. Un
viellard distingué de ses frères par un manteau de
pourpre dont les bords etaient chargée de
caracteres en broderies, se leva et mon guide
prenant la parole en langue sacrée Voila dit-il un
de nos enfans que Dieu veut rendre aussi grand que
ses peres. Que la volanté du seigneur
s’accomplisse répondit le vieillard. Mon fils
ajoutatil en s’adressant à moi votre temps
d’épreuves physiques est accompli . . . Il vous
reste à faire de grands voyage, désormais vous
vous appellerez
El-Taâm
avant de parcourir cet édifice, huit de mes frères et moi allons vous
faire chacun un présent il vint à moi et me donna
avec le baiser de paix. un cûbed e terre grise on
le nomme
humam
le second trois
cylindres de pierre noire appelée
Qever
le troisième un morçeau de cristal arrondi, on l’appelle
Kamal
le quatrieme une
aigrette de plumes bleues nommée
Ashqûshaq
le cinquieme y
joignit un vase d’argent, qui porte le nom de
Nesham
le sixieme une
grappe de raisin connue parmi les sages sous le nom
de
Marah-resha
le septième me
presenta une figure d’oiseau semblable pour la
forme à
YHVH
mais il n’avoit pas ses brillantes couleurs, il étoit d’argent, il
porte le même nom me dit-il, c’est à toi a lui
donner les mêmes vertus. le huitième me donna un
petit autel ressemblant aussi à l’autel
Gophrîth
enfin mon conducteur me mit dans main un flambeau composé comme
Marah
de particules brillantes mais il etoit eteint. c’est à toi ajoutatil comme ceux qui l’avoient précédé à lui donner les mêmes vertus, réfléchis sur ces dons, me dit ensuite le chef des sages tous tendent également à la perfection, mais nul n’est parfait par lui même, c’est de leur mélange que doit sortir l’ouvrage divin. Sache encore que tous sont nuls si tu ne les emploie suivant l’ordre dans le qu’el ils t’ont été donné le second qui sert a employer le premier ne seroit qu’une matiere brute sans chaleur, sans utilité sans le secours de celui qui vient après lui, garde soigneusement les présens que tu as reçu et commence les voyages après avoir bû dans la coupe de vie. Il me présenta dans une coupe de cristal une liqueur brillante et safranée son gout étoit delicieux un parfum exquis s’en éxalloit. Je voulus rendre la coupe après avoir trempé mes levres dans la liqueur . . . achêve me dit le vieillard, ce breuvage sera la seule nouriture que tu prendras pendant le temps de tes voyages. J’obéis et je sentis un feu divin parcourir tous les fibres de mon corps, j’étois plus fort, plus courageux, mes facultés même intellectuelles, semblaient être doublées.
Je
me hatai de donner le salut des sages à l’auguste
assemblée que j’allais quitter, et par les ordres
de mon conducteur, je m’enfonçai dans une longue
galerie qui se trouvoit à ma droite.
Section VII
Grafik zu Kapitel 7
A L’entrée de la galerie dans la qu’elle je me trouvois étoit posée une cuve d’acier, a mon approche elle se remplit d’une eau pure comme le cristal, qui vint s’épurer sur un sable blanc et fin. la cuve étoit ovale; Elle étoit soutenue sur trois pieds d’airain. une lame noire incrustée sur le coté qui regardoit la porte renfermoit quelques caractères. près de la cuve etoit un voile de lin. au dessus d’elle deux colonnes de marbre vert supportoit une plaque de marbre arrondie. On y voyoit entourée de deux inscriptions la figure du cachet sacré. . . formée d’une croix de quatre coleurs, attachée à une traverse d’or qui soutient deux autres cercles concentriques le plus grand, noir. l’autre rouge. à l’une des colonnes étoit attachée une hache d’argent dont la hampe étoit bleue elle s’appelle
Qualqanthûm
après
avoir lû les inscriptions, je m’approchai de la
cuve et je my lavai, en commençant par les mains,
je finis par m’y plonger, tout entier. J’y
restai trois jours, en sortant de l’eau je
m’apperçus qu’elle avoitperdu sa transparence.
son sable étoit devenu grisâtre, des particules
couleur de rouille s’agittaient dans le fluide. Je
voulus me secher avec le secours du voile de lin,
mais de nouvelles gouttes d’eau remplaçaient sans
cesse celles dont le linge s’imbibait je renonçai
à me sécher avec le voile et me tenant à
l’ombre j’y restai immobile pendant six jours
entiers; au bout de ce temps la source de ces eaux
fut tarie je me trouvai sec et plus leger quoique
mes forces me parussent augmentées. après
m’être promené quelque temps je retournai a la
Cuve, l’eau quelle contenoit étoit épuisée, a
sa place étoit une liqueur rougeâtre, le sable
étoit gris et métallique. Je m’y baignai de nouveau, en observant cependant de n’y rester que
quelques instans, en me retirant je vis que
j’avois absorbé une partie du liquide. cètte
fois je ne tentai pas de tarir avec le linge, la
liqueur dont j’étois imprégné, elle l’auroit
détruit à l’instant; tant elle étoit forte et
cor, rosive. Je fut à l’autre bout de la gallerie
m’étendre sur un lit de sable chaud, j’y passai
sept jours au bout de ce temps je revins à la cuve
l’eau étoit semblable ala premiere, je m’y
replongeai et en ressortis apres m’être lavé
avec soin. cètte fois je parvins sans peine à
m’essuyer, enfin après m’être purifié selon
les instructions que j’avois reçu, je me disposai
à sortir de cètte galerie après y être resté
seize jours.
Section VIII
Grafik zu Kapitel 8
Je quittai la galerie par une porte basse et étroite et j’entrai dans un appartement circulaire . . . ses lambris étoient de bois de frêne et de sandal. au fond de l’appartement sur un socle composé de seps de vigne reposait une masse de sel blanc et brillant, au dessus étoit un tableau il représentoit un lion blanc couronné. et une grappe de raisin, ils etoient posés sur un même plateau, que la fumée d’un brasier allumé élevoit dans les airs. A ma droite et à ma gauche souvraient deux portes l’une donnoit sur une plaine aride. Un vent sec et brulant y régnoit en tout temps. l’autre porte souvroit sur un lac à l’extrémité du quel on appercevoit une façade de marbre noir.
Je m’approchai près de l’autel et pris dans mes mains du sel blanc et brillant. que les sages appellent
Marah resha
Je m’en frottai tout le corps. Je m’en
pénétrai et après avoir lu les hierogliphes qui
accompagnoient le tableau je m’apprêtai a quitter
cètte salle. mon premier dessein etoit de sortir
Dar la porte aui donnoit sur la plaine, mais une
vapeur brûlante s’en exalloit, je préférai le
chemin opposé, j’avois la liberté de choisir,
avec la condition cependant de ne pas quitter celui
que j’aurois pris . . . Je me décidai à passer
le lac, ses eaux étoient sombres et dormantes,
j’appercevois bien à une certaine distance un
pont nommé
bâs
mais
je préférai traverser le lac à la longue route
que j’aurois été obligé de faire pour atteindre
le pont, en suivant les sinuosités d’un rivage
semé de rochers. j’entrai dans l’eau, elle
étoit épaisse comme du ciment, je m’apperçus
qu’il m’étoit inutile de nager, par tout mes
pieds rencontrêrent le sol. Je marchai dans le lac
pendant treize jours. Enfin
je parvins à l’autre bord.
Section IX
Grafik zu Kapitel 9
LA
terre étoit d’une couleur foncée comme l’eau
dans la qu’elle j’avois voyagé, une pente
insensible me conduisit au pied de l’édifice que
j’avois apperçu de loin, sa forme étoit un
quarré long, sur le fronton étoient gravés
quelques caracteres, semblables a ceux
qu’employaient les Prêtres des anciens Persans.
l’édifice entier étoit bâtide Basalte noir
dépoli: les portes étoient de bois de ciprès;
Elles s’ouvrirent pour me laisser passer; un vent
chaud et humide s’élevant tout à coup me poussa
rapidement jusqu’au milieu de la salle et en même
temps referma les portes sur moi . . . Je me trouvai
dans l’obscurité, peu à peu mes yeux
s’accoutumerent au peu de lumiere qui régnoit
dans cette enceinte, et je pûs distinguer les
objets qui m’entouraient. la voute, les parois, le
plancher de la salle étoient noirs comme
l’ébène, deux tableaux peints sur la muraille
fixerent mon attention l’un représentoit un
cheval tel que les poetes nous peignent celui qui
causa la ruine de Troie. De
ses flancs entreuverts sortoit un cadavre humain.
L’autre peinture offroit l’image d’un homme
mort depuis longtems, les vils insectes enfans de la
putréfaction, s’agittaient sur son visage et
dévoraient la substance qui les avoit fait naître,
un des bras décharnés de la figure morte, loissoit
déja aperçevoir les os; placé près du cadavre,
un homme vetu de rouge s’efferçoit de le relever,
une étoille brilloit . . . sur son front, des
brodequins noirs couvroient ses jambes, trois lames
noires chargées de caractères d’argent etoient
posées au dessus, entre et au dessous des tableaux.
Je les lus, et m’occupai à parcourir la salle où
je devois passer neuf jours.
Dans
un coin plus obscur se trouvoit un monçeau de terre
noire, grasse et saturée de particules animales, je
voulus en prendre, une voix éclatante comme le son
d’une trompette me le défendit, il n’y a que
quatre vingt sept ans que cette terre est posée
dans cette salle me dit-elle . . . quand
treize autres années seront écoulées, toi et les
autres enfans de Dieu pourront en user. La voix
se tut mais les derniers sons vibrêrent long temps
dans ce temple du silence et de la mort. Apres y
être resté le temps prescrit je sortis par la
porte opposée à celle par la qu’elle j’étois
entré. Je revis la lumiere, mais elle n’étoit
pas assez vive autour de la salle noire, pour
fatiguer mes yeux habitués à l’obscurité.
Je vis avec étonnement qu’il me falboit pour joindre les autres édifices traverser un lac plus large que le premier, je marchai dans l’eau pendant dix huit jours. Je me souvins que dans la premiere traversée les eaux du lac devenoient plus noires et plus épaisses à mesure que j avançois, au contraire dans celle ici plus j’approchais de la rive, et plus les eaux s’éclaircissoient. Ma robe qui dans le palais étoit devenue noire comme les murailles me parut alors d’une teinte grisâtre, elle reprit peu à peu ses couleurs, cependant elle n’étoit pas entierement bleue, mais approchant d’un beau verd.
Après dix huit jours je montai sur le rivage par un perron de marbre blanc;
la salle est nommée
Zachan
le premier lac
Zachan rosh
le second
Zachan aharîth
Section X
Grafik zu Kapitel 10
AQUEL que distance du rivage un palais somptueux élevoit dans les airs ses colonnes d’albâtre, ses différentes parties étoient jointes par des portiques couleur de feu, tous l’édifice étoit d’une architecture légère et aérienne. Je m’approchai des portes, sur le fronton était représenté un papillon. Les portes étoient ouvertes. J’entrai, le palais entier ne formait qu’une seule salle . . . trois rangs de colonnes l’entouraient, chaque rang était composé de vingt sept colonnes d’albâtre. Au centre de l’édifice était une figure d’homme, elle sortait d’un tombeau sa main appuyée sur une lance frappait le pierre qui la renfermait autrefois, une draperie verte, ceignit ses reins l’or brillait au bas de son vêtement sur sa poitrine était une table quarrée, sur laquelle je distinguai quelques lettres. Au dessus de la figure était suspendue une couronne d’or, elle semblait s’élever dans les airs pour la saisir. Au dessus de la couronne étoit une table de pierre jaune, sur la qu’elle étoient gravés quelques emblêmes, je les expliquai par le secours de l’inscription que j’apperçus sur le tombeau, et par celle que j’avais vûe sur la poitrine de l’homme.
Je restai dans cètte salle appellée
Balsân-(?)
le temps nécessaire pour en contempler tous les
détours et j’en sortis bientôt dans
l’intention de me rendre à travers une vaste
plaine à une tour que j apperçus a une assez
grande distance.
Section XI
APEINE j’avois
quitté les marches du palais, que j’apperçus
voltiger devant moi un oiseau semblable à
Aspirna,
mais celui ci avoit deux ailes de papillon outre les siennes, une voix
sortant d’un nuage m’ordonna de le saisir et de
l’attacher. Je m’élançai àprès lui, il ne
voloit pas mais il se servoit de ses ailes pour
courir avec la plus grande rapidité, je le
poursuivis, il fuyoit devant moi et me fit plusieurs
fois parcourir la plaine dans toute son étendue, Je
le suivis sans m’arreter, enfin après neuf jours
de course je le contraignis d’entrer dans la tour
que j’avois vû de loin en sortant de
Zachan
les murailles de cet édifice étoit de fer . . .
trente six pilliers de même métal les soutenoit
l’intérieur étoit de même matiere, incrusté
d’acier brillant. Les fondemens de la tour
étoient construits de telle maniere que sa hauteur
etoit doublée sous terre. à peine l’oiseau fut
il entré dans cette enceinte qu’un froid glacial
sembla s’emparer de lui il fit de vains efforts
pour mouvoir ses ailes engourdies. Il s’agittoit
encore, essayait de fuir, mais si foiblement que je
l’atteignis avec la plus grande facilité.
Je
le saisis, et lui passant un clou d’acier
Marah-nehush
a travers les ailes je l’attachai sur le plancher
de la tour. à l’aide d’un marteau appellé
Shîtradj
à peine avois-je fini que l’oiseau reprit de nouvelles forces, il ne s’agitta plus, mais ses yeux devinrent brillants comme des topazes j’étois occupé à l’examiner quand un grouppe placé au centre de la salle attira mon attention, il représentoit un bel homme dans la fleur de rage il tenoit à la main une verge qu’entouraient deux serpens entrelacés, et s’efforçait de s’échapper des mains d’un autre homme grand et vigoureux, armé d’une ceinture et d’un casque de fer sur le qu’el flottoit une aigrette rouge; une épée étoit près de lui elle etoit appuyée sur un bouclier chargé d’hieroglyphes; l’homme armé tenoit dans ses mains une forte chaine il en lioit les pieds et le corps de l’adolescent qui cherchoit vainement à fuir son terrible adversaire; deux tables rouges renfermaient des caracteres.
Je quittai, la tour et ouvrant une porte qui se
trouvoit entre deux pillers je me trouvai dans une
vaste salle.
Section XII
Grafik zu Kapitel 12
LA SALLE dans la qu’elle je venois d’entrer étoit éxactement ronde, elle ressembloit à l’intérieur d’une boule, composée d’une matiere dure et diaphane comme le cristal—elle reçevoit du jour par toutes ses parties. La partie inférieure étoit posée sur un vaste bassin rempli de sable rouge, une chaleur douce et égale régnoit dans cette enceinte circulaire. Les sages nomment cètte salle
Zelûph
(?).
le bassin de sable qui la soutient porte le nom de
Asha hôlith
je considerois avec étonnement ce globe de cristal
quand un phénomène nouveau exita mon admiration:
du plancher de la salle s’éleva une vapeur douce,
moite et safranée elle m’environna, me souleva
doucement et dans l’espace de trente six jours me
porta jusqu’a la partie supérieure du globe,
après ce temps la vapeur s’affaiblit je descendis
peu à peu enfin je me retrouvai sur le plancher. ma
robe changea de couleur, elle étoit verte lorsque
j’entrai dans la salle, elle devint alors d’une
couleur rouge éclatante. Par un effet contraire le
sable sur lequel reposait le globe, quitta sa
couleur rouge et devint noir par dégrés je
demeurai encore trois jours dans la salle après la
fin de mon ascension.
Après ce temps j’en sortis pour entrer dans une vaste place environnée de colonnades et de portiques dorés au milieu de la place étoit un pied d’estal de bronze, il supportoit un grouppe qui présentoit l’image d’un homme grand et fort, sa tête majestueuse étoit couverte d’un casque couronné; à travers les mailles de son armure d’or, sortoit un vêtement bleu; il tenoit d’une main un bâton blanc, chargé de caracteres, et tendoit l’autre à une belle femme; aucun vêtement ne couvroit sa compagne, un soleil brilloit sur son sein, sa main droite supportoit trois globes joints par des anneaux d’or; une couronne de fleurs rouges ceignoit ses beaux cheveux, elle s’elançoit dans les airs et sembloit y élever avec elle le guerrier qui l’accompagnoit; tous les deux etoient portés sur des nuages autour de groupe, sur les chapiteaux de quatre colonnes de marbre blanc, etoient posées quatre statues de bronze; elles avoient des ailes et paroissaient sonner de la trompette.
Je
traversai la place, et montant un perron de marbre
qui se trouvoit devant moi, je vis avec étonnement
que je rentrois dans la salle des thrônes, (la
premiere où je m’étois trouvé en arrivant au
palais de la sagesse) l’autel triangulaire étoit
toujours au centre de cètte salle mais l’oiseau,
l’autel et le flambeau étoient reunis et ne
formoient plus qu’un corps. Près
deux étoit posé un soleil d’or, lépée que
j’avois apporté de la salle de feu, reposoit à
quel que pas de là sur le coussin d’un des
thrônes;
FIN
Apendice